Traitement des déchets ménagers en Haute-Loire

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS suit depuis des années le dossier du traitement des déchets ménagers en Haute Loire.

Aussi sommes nous stupéfaits d’entendre les déclarations des élus du Puy et du département qui jouent les ingénus en feignant de découvrir et de subir le projet de centre de traitement de Cayres.

Une telle hypocrisie est indigne. Aussi tenons-nous à rappeler la réalité des faits.

1987 : Les élus du Syvetom, aprés de nombreuses séances de travail, des visites auxquelles sont associées les associations de protection de l’environnement, choisissent, à l’unanimité, un mode de traitement respectueux de l’environnement : le tri mécano biologique.

Fin 2007 et jusqu’à mai 2008 : les élus du Syvetom – dont font partie ceux de l’agglomération du Puy – travaillent avec un bureau d’étude sur la recherche d’un site, à partir de critères travaillés et acceptés par tous (élus et associations). Le choix définitif du site est envisagé pour septembre 2008.

La nouvelle équipe du Syvetom, inspirée par Laurent Wauquiez, stoppe cette recherche de site par les élus (avec la participation des associations) pour confier cette recherche et le traitement des déchets au privé, qui bien évidemment n’a pas les mêmes critères.

C’est ainsi que SITA SUEZ s’engage sur Cayres. Cela arrange bien les élus de l’agglomération du Puy, le site étant en dehors du territoire de la communauté d’agglomération.

Quel courage politique et quelle manipulation ! Comme pour les boues de la station du Puy, le maire du Puy feint de ne pas être au courant et laisse éspérer un nouveau « coup de baguette magique » alors qu’il était bien à l’origine de ces deux initiatives privées !

C’est inacceptable pour la démocratie et, en attendant on n’avance pas !

Europe Ecologie-Les Verts n’a jamais accepté que le Syvetom renonce à la maîtrise publique du traitement des déchets et nous l’avons répété lors de plusieurs conférences de presse.

Aujourd’hui, il faut reprendre la démarche initiée par par le Syvetom (alors présidé par Jean-Jacques Orfeuvre) de recherche de site sous maîtrise d’oeuvre publique, en ayant au préalable validé un système de traitement le plus écologique possible : tri-recyclage maximal avec collecte sélective en porte à porte généralisée et redevance incitative, collecte de la fraction fermentescible en vue de compostage, collecte des déchets toxiques, information poussée des usagers, enfouissement de la fraction résiduelle sur le territoire du Velay central avec une capacité raisonnable, adaptée à ce seul territoire (environ 20 000t/an).

Va-t-on enfin pouvoir compter sur des élus responsables pour traiter les déchets du Velay qui continuent d’être exportés très loin, contrairement aux orientation du Grenelle de l’environnement et à la logique ?

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